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DERNIERE MINUTE

Le groupe majoritaire, conduit par M Guigou, a décidé le 5 juillet 2006 d’attribuer à nouveau le marché de restauration scolaire et municipale à la société SCOLAREST.
Ce contrat, de plusieurs millions d’euros, a été passé pour une durée de six ans.
Le service, la qualité, le prix des repas que vous payez pour vos enfants dans les crèches, écoles maternelles et primaires, découlent des conditions dans lesquelles la Commune a conduit les négociations avec les sociétés de restauration afin d’obtenir la meilleure offre.
Après en avoir largement débattu, nous avons décidé de voter contre l’attribution de ce marché à la Scolarest, considérant que les intérêts des Cuersois n’avaient pas été défendus.
Pourquoi ? Nous avons estimé que M le Maire n’avait pas, comme il en a le devoir, favorisé une large concurrence parmi les sociétés de ce secteur d’activité et n’avait pas sérieusement conduit les négociations avec les deux candidats retenus.
 
 Comment accepter, pour un contrat de cette importance : 
-qu’on ne réunisse pas la Commission des services publics locaux spécialement créée à cet effet, 
-qu’on convoque les élus aux commissions réglementaires la veille ou l’avant-veille et en prenant soin de ne leur donner aucun ordre du jour, aucun document, pas même l’objet à la convocation,
-qu’on prive les membres du Conseil municipal des documents du marché de restauration qui doivent pourtant, par la loi, leur être transmis ? 

La liste est longue…mais le plus terrible, c’est que nous ne sommes même plus surpris de ces agissements. 
-pourquoi la plupart des entreprises candidates avaient-elles été évincées, 
-pourquoi le délai réglementaire de publicité avait-il été exagérément raccourci, 
-pourquoi les critères de sélection des candidats à ce marché avaient-ils été aussi peu compréhensibles des acteurs ? 
Nous avons donc informé M. le Préfet de ces irrégularités. Il adressera à M. le Maire une lettre d’observation, comme cela a déjà été plusieurs fois le cas. 
S’il juge que les faits sont d’une extrême gravité, il demandera au Conseil municipal d’annuler cette délibération douteuse, faute de quoi il saisira le Tribunal Administratif. 
Si M. le Préfet décide de poursuivre la commune, le groupe majoritaire ne pourra s’en prendre qu’à lui-même pour avoir donné, une fois encore, autant de crédit à son 1er adjoint.

Nos mises en garde sont encore une fois restées sans effet.
 
La méthode de gouvernance de M Guigou accuse ses limites et place la commune dans une situation délicate. 
Robert DAUMAS, Denis RAYBAUD, Jean Claude LANDA, Richard PELLISSIER

TRAVAUX ... A LA PELLE

De nombreux travaux de réfection et d’amélioration ont été entrepris sur le réseau communal. Ce type d’opération va s’accélérer dans les douze prochains mois avant la prochaine échéance électorale. Est-il utile de rappeler que si le groupe majoritaire veut tirer partie de ce regain d’activité, c’est bien la prochaine équipe qui devra en assumer le financement car le recours au prêt, pour financer les travaux, est systématique.
Sans aucun doute il était plus que nécessaire d’intervenir ici ou là sur la voirie communale.
On peut cependant regretter, une fois de plus, le manque de concertation avec les riverains et les associations de quartier. La réalisation de dos d’âne mal conçus, les panneaux directionnels mal placés, les passages protégés en plein virage, les trottoirs inutilement larges… auraient pu être évités, générant souvent des dépenses inutiles. A l’image des dos d’âne, la seule piste cyclable de la commune, témoigne de choix contestables.
La réalisation d’un tronçon de piste cyclable d’une centaine de mètres en pleine campagne, au début du Chemin des Garrigues est-elle pertinente ? Était-ce une urgence ? Nous y reviendrons.
Notre vision du développement des infrastructures publiques passe par des aménagements ou des extensions de voiries et réseaux qui anticipent l’évolution de l’urbanisation des quartiers. De même, l’entretien de ces équipements doit faire l’objet d’une attention régulière, ce qui évite des travaux curatifs onéreux, au coup par coup. Dans cette optique, l’intervention des Services techniques municipaux est souvent préférable, pour peu qu’ils disposent des moyens de travailler… Est-il normal que ce soit une petite « nomenklatura », que le pouvoir a rendu paranoïaque, qui décide de la réalisation de telle ou telle opération.
Ces travaux devraient être définis et programmés en concertation avec les riverains pour un résultat conforme à leurs besoins.

PISTE CYCLABLE ... BIDON

Revenons un instant sur cette fameuse piste cyclable en pleine campagne… où piétons et cyclistes sont invités par des pictogrammes à partager la même voie. Le petit muret qui la borde et empêche tout écart risque de rendre les rencontres périlleuses ! Osera-t-on prétendre qu’il s’agit du premier tronçon d’une liaison entre le quartier La Pouverine et le centre du village? Le choix du site parait, pour le moins, ahurissant ! 
On constatera qu’a quelques dizaines de mètres seulement, au niveau du petit col sinueux de l’ancienne carrière, où la vitesse n’est pas limitée , se déplacer à vélo est parfois délicat … Mais à ce niveau rien !
Si l’on voulait vraiment faciliter les déplacements à vélo dans notre commune, il serait peut être nécessaire de mettre en place un plan de circulation cohérent et adapté au 2 roues, d’aménager en priorité les zones dangereuses pour les cyclistes, de prévoir des abris vélos dans le centre du village,etc.
Certes, la circulation sur le Chemin des Garrigues a fortement augmenté depuis l’ouverture des établissements médico-sociaux à la Pouverine. La mise en sécurité de ce chemin devait-elle nécessairement passer par la réalisation de cette piste ... cyclo-pédestre ? Nous en doutons !

Faudra-t-il que survienne un accident grave pour qu’enfin soient améliorés les points les plus dangereux ?

QUARTIER ... A L'ABANDON ?

Avant de clore le sujet « Quartier Pouverine », il nous faut encore formuler deux observations.
La première et la plus importante concerne les bâtiments désaffectés, qu’ils soient municipaux ou privés, qui subsistent dans le périmètre « La Pouverine-La Source ».
L’occupation ou l’utilisation sauvage de ces bâtiments, pour des activités pas toujours licites, devrait interpeller M. le Maire, responsable de la sécurité tant des occupants occasionnels que des riverains.
Le caractère privé de la plupart de ces bâtiments ne constitue pas une excuse pour ne rien faire.
Pourtant ce quartier peut faire aussi l’objet de toutes les sollicitudes !
La fête populaire organisée par le Parti Communiste a eu lieu, cette année, sur le site de la Pouverine. Ce sont les employés municipaux cuersois qui, avec le matériel de la commune ont aménagé le site : nettoyage des lieux, débroussaillage du terrain, installation de barrières, etc.
Que la Mairie mette à disposition d’associations locales ou de partis politiques
des équipements existants, même pour y organiser une manifestation départementale, paraît une chose normale si, bien sûr, les demandes sont raisonnables et traitées équitablement.
Mais qu’un site soit aménagé pour la circonstance par des employés municipaux est révélateur de la dérive qui frappe notre commune.

Faut-il le rappeler, les employés municipaux et le matériel communal ne sont au service personnel ni des élus, ni même du parti politique de M. le Maire !


ORDURES MENAGERES ... C'EST REPARTI !

MAI 2005 : Castrum di Corio n°52 p°4 : « le Taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères a donc été fixé à 12% »
ECRIT EN GRAS ET EN GROS CARACTERES  :
 
 « IL Y A DONC UNE DIMINUTION DE 15.37%PAR RAPPORT A 2004 »
 
 AOUT 2005 : Castrum di Corio n°54 P°2   : « Chacun a pu constater une diminution de la taxe des ordures ménagères… »
 
 
 MAI 2006 : Castrum di Corio n°56 P°2  : « Regardons vers l’avenir… » nous invite le plus sérieusement du monde M Guigou.
 
Quelques pages plus loin, écrit en petits caractères…  « la taxe sera de 14% ».
 
 SEPTEMBRE 2006  → La taxe foncière est envoyé au domicile des Cuersois :
 
 + 18.7% D’AUGMENTATION PAR RAPPORT A 2005 sur la taxe des ordures ménagères !!!
(Ce sera sûrement écrit en moins gros dans un futur Castrum)
 
Avec ce retour de manivelle, le montant de la taxe des ordures ménagères frôle le record historique de 2003 !
 
Que se passe t-il ? « L’incivisme » des Cuersois a-t-il encore frappé ? Les « avantages » de la privatisation se seraient-ils déjà estompés ?
Ou, tout simplement, les finances locales sont-elles aussi florissantes que le prétend le 1er adjoint ?

EN CATIMINI

Depuis qu’il a été appelé à siéger au Conseil municipal, un Conseiller municipal du groupe majoritaire brille par ses nombreuses absences.
Pour masquer la réalité et à toute fin utile, une procuration à M. le Maire est présentée à chaque conseil.
Il semblerait que cette personne ait quitté Cuers définitivement, pour résider dans un autre département.
Nous ne manquerons pas de le vérifier !
M. le Maire va-t-il à nouveau se précipiter pour le radier des listes électorales et lui demander, en conséquence, de démissionner du Conseil municipal ? Comme il le faisait, il n’y a pas si longtemps, pour une conseillère municipale d’opposition ? Le suspense est intenable ...

PEUT ETRE ...

ENTENDU AU DERNIER CONSEIL MUNICIPAL :
 
Concernant le « futur » rond-point sur l’ex RN 97 à la sortie du PAE « St Lazare » qui tarde à voir le jour :
            - Le 1er adjoint : « nous avions 9 ans pour terminer les travaux du PAE, il nous reste encore 7 ans ?
            Nous avons encore largement le temps ! »    A condition d’être re-élu !

ET CA CONTINUE ... ENCORE ET ENCORE

Le site officiel du Ministère des Finances pour les collectivités locales (http://www.colloc.minefi.gouv.fr/) vient de mettre en ligne les comptes des communes pour l’année 2005.
A Cuers, la pression fiscale ( exprimée en euros par habitant ) pour les taxes dites « ménage » est passée de ... 464 € à 482 €.
 
Pour information, nous vous communiquons les résultats de quelques communes voisines et le % d’écart comparé à Cuers:
 
 
                           PUGET VILLE           293 € par habitant                  39%    de moins
                        SOLLIES PONT         418 € par habitant                  13% de moins
                        LA FARLEDE            268 € par habitant                  44% de moins
                        LA CRAU                  327 € par habitant                  32% de moins
                        PIERREFEU              360 € par habitant                  25% de moins
 
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