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La réponse ne semble pas aussi évidente qu’il n’y parait.
Le premier réflexe serait de présenter un programme bien ficelé, avec quelques chiffres et quelques projets phares, qui aurait pour seul objectif de promettre des solutions à tous les problèmes de notre commune.Ajouter à cela, une bonne dose d’égocentrisme et une campagne de dénigrement bien orchestrée.
Est-ce la bonne recette ?
Qui se souvient aujourd’hui encore du programme démagogique figurant sur la profession de foi de la liste « Cuers Ambition » conduite par Mr Guigou et Cabri ?
Il n’y a bien que les promesses de Nicolas Sarkozy qui résonnent toujours dans nos mémoires, mais elles sont déjà rattrapées par la dure réalité de l’économie de marché que l’on ne maîtrise plus depuis longtemps.
Les promesses de Gauche comme de Droite sont rarement tenues, elles servent tout au plus, le temps d’une campagne électorale, à séduire quelques électeurs.
Les deux raisons essentielles qui font que les programmes politiques ne sont jamais tenus sont de deux ordres : humaines et techniques:
- humaines car un programme doit séduire, convaincre et proposer plus que les autres prétendants au pouvoir. Le résultat est une surenchère malsaine qui rend le programme illusoire,
- techniques car il est impossible de déterminer avec précision sur toute la durée d’un mandat ce que seront les budgets d’investissement tant pour les recettes que pour les dépenses.
Quel niveau de subventions Cuers pourra espérer en 2010 pour ces infrastructures ? Les collectivités locales devront-elles assumer de nouvelles compétences suite à de nouvelles décentralisations ? Contrôlons-nous à six mois prés la maîtrise foncière des opérations immobilières ? Avons-nous anticipé le coût de remise aux normes de nos équipements publics ?
Les programmes ont leurs limites et il serait fallacieux de demander à la population de s’engager aujourd’hui pour des réalisations programmées en 2011 ou 2012.
Si ce n’est pas possible, alors le programme doit fixer les conditions financières qui conditionneront ces réalisations et la manière dont la population sera concertée pour s’assurer que le besoin est toujours d’actualité et prioritaire.
Dans ces conditions, il convient de donner une autre dimension au programme politique :
C’est donc davantage sur un état d’esprit et une méthode de travail dans un cadre budgétaire fixé plutôt que sur des réalisations comme par le passé, en omettant de donner volontairement des garanties surle niveau des taxes ménages et de l’endettement.
Le cadre budgétaire en quelques mots :
En regard de l’attente des administrés et de la situation financière de la commune,
le premier objectif sera la diminution importante (à deux chiffres) du taux du foncier bâti. Les autres taux seront sensiblement maintenus à leur niveau actuel y compris la taxe des ordures ménagères, correction faîte des variations des taux moyens nationaux.
En effet, dans le domaine de la collecte et de l’élimination des déchets, un travail considérable est à faire sur Cuers .
Les économies à réaliser seront planifiées sur la durée de la mandature et dans tous les domaines pour compenser la perte de produit fiscal sur la taxe du foncier bâti.
Le montant des endettements sera stabilisé au niveau actuel, avec pour référence le montant d’endettement par habitant figurant au compte administratif 2007. Les marges financières dégagées sur le budget de la collectivité serviront pour ¼ aux actions de proximité et aux subventions aux associations et pour les ¾ restants aux investissements. Enfin, il conviendrait de s’appuyer davantage sur l’outil municipal et l’optimisation des crédits de fonctionnement pour changer le quotidien des Cuersois.
Le premier réflexe serait de présenter un programme bien ficelé, avec quelques chiffres et quelques projets phares, qui aurait pour seul objectif de promettre des solutions à tous les problèmes de notre commune.Ajouter à cela, une bonne dose d’égocentrisme et une campagne de dénigrement bien orchestrée.
Est-ce la bonne recette ?
Qui se souvient aujourd’hui encore du programme démagogique figurant sur la profession de foi de la liste « Cuers Ambition » conduite par Mr Guigou et Cabri ?
Il n’y a bien que les promesses de Nicolas Sarkozy qui résonnent toujours dans nos mémoires, mais elles sont déjà rattrapées par la dure réalité de l’économie de marché que l’on ne maîtrise plus depuis longtemps.
Les promesses de Gauche comme de Droite sont rarement tenues, elles servent tout au plus, le temps d’une campagne électorale, à séduire quelques électeurs.
Les deux raisons essentielles qui font que les programmes politiques ne sont jamais tenus sont de deux ordres : humaines et techniques:
- humaines car un programme doit séduire, convaincre et proposer plus que les autres prétendants au pouvoir. Le résultat est une surenchère malsaine qui rend le programme illusoire,
- techniques car il est impossible de déterminer avec précision sur toute la durée d’un mandat ce que seront les budgets d’investissement tant pour les recettes que pour les dépenses.
Quel niveau de subventions Cuers pourra espérer en 2010 pour ces infrastructures ? Les collectivités locales devront-elles assumer de nouvelles compétences suite à de nouvelles décentralisations ? Contrôlons-nous à six mois prés la maîtrise foncière des opérations immobilières ? Avons-nous anticipé le coût de remise aux normes de nos équipements publics ?
Les programmes ont leurs limites et il serait fallacieux de demander à la population de s’engager aujourd’hui pour des réalisations programmées en 2011 ou 2012.
Si ce n’est pas possible, alors le programme doit fixer les conditions financières qui conditionneront ces réalisations et la manière dont la population sera concertée pour s’assurer que le besoin est toujours d’actualité et prioritaire.
Dans ces conditions, il convient de donner une autre dimension au programme politique :
C’est donc davantage sur un état d’esprit et une méthode de travail dans un cadre budgétaire fixé plutôt que sur des réalisations comme par le passé, en omettant de donner volontairement des garanties surle niveau des taxes ménages et de l’endettement.
Le cadre budgétaire en quelques mots :
En regard de l’attente des administrés et de la situation financière de la commune,
le premier objectif sera la diminution importante (à deux chiffres) du taux du foncier bâti. Les autres taux seront sensiblement maintenus à leur niveau actuel y compris la taxe des ordures ménagères, correction faîte des variations des taux moyens nationaux.
En effet, dans le domaine de la collecte et de l’élimination des déchets, un travail considérable est à faire sur Cuers .
Les économies à réaliser seront planifiées sur la durée de la mandature et dans tous les domaines pour compenser la perte de produit fiscal sur la taxe du foncier bâti.
Le montant des endettements sera stabilisé au niveau actuel, avec pour référence le montant d’endettement par habitant figurant au compte administratif 2007. Les marges financières dégagées sur le budget de la collectivité serviront pour ¼ aux actions de proximité et aux subventions aux associations et pour les ¾ restants aux investissements. Enfin, il conviendrait de s’appuyer davantage sur l’outil municipal et l’optimisation des crédits de fonctionnement pour changer le quotidien des Cuersois.
L’état d’esprit et méthode de travail :
Nul n’est propriétaire du bien public et la démocratie n’est pas l’œuvre d’un seul homme, comme nous l’avons tristement entendu, mais le résultat
d’un travail collectif.
C’est la raison pour laquelle le Conseil Municipal doit retrouver toute sa place en étant force de proposition et non
une chambre d’enregistrement comme cela est le cas actuellement.
Depuis prés de 13 ans, jamais aucune délibération n’a été modifiée en Conseil municipal en dehors de celles présentant des erreurs matérielles flagrantes !
En amont, les commissions obligatoires ou consultatives doivent alimenter le Conseil municipal qui prendra systématiquement connaissance de leurs avis.
En matière de travaux sur la voirie et de signalisation , ce sont les habitants des quartiers eux même qui prioriseront leurs besoins.
L’avancement des dossiers, dans tous les domaines, sera publié dans le Castrum Di Corio. Toute action hors programme devra recueillir l’assentiment de l’opposition ou à défaut celui de la population, consultée alors par référendum local.
Enfin, il conviendra de restaurer l’autorité de police dévolu au Maire qui fait tant défaut à Cuers. Elle devra être exercée dans la limite de ce qui est nécessaire et en toute équité.
Depuis prés de 13 ans, jamais aucune délibération n’a été modifiée en Conseil municipal en dehors de celles présentant des erreurs matérielles flagrantes !
En amont, les commissions obligatoires ou consultatives doivent alimenter le Conseil municipal qui prendra systématiquement connaissance de leurs avis.
En matière de travaux sur la voirie et de signalisation , ce sont les habitants des quartiers eux même qui prioriseront leurs besoins.
L’avancement des dossiers, dans tous les domaines, sera publié dans le Castrum Di Corio. Toute action hors programme devra recueillir l’assentiment de l’opposition ou à défaut celui de la population, consultée alors par référendum local.
Enfin, il conviendra de restaurer l’autorité de police dévolu au Maire qui fait tant défaut à Cuers. Elle devra être exercée dans la limite de ce qui est nécessaire et en toute équité.
C’est dans le respect de ces cadres budgétaires, démocratiques et participatifs que nous vous présenterons ces prochains mois notre
programme pour la ville de Cuers.
Un programme où tous les volets seront abordés : sport, jeunesse, culture, actions sociales, environnement, sécurité, structures scolaires,
déplacement, services publics, actions économiques... Un programme rigoureux (au sens noble du terme) sans être austère où chaque euro sera compté et utilisé au mieux en toute transparence. Un
programme innovant dans ses actions de proximité, dans la gestion du patrimoine de la commune, dans le partenariat avec les associations, dans sa façon de concevoir un nouveau cadre de
vie.
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